Des rendements en baisse, un poids spécifique qui n’est pas au rendez-vous et des prix partis en vacances, ce n’est pas une année où on fera des étincelles.» Pour Christian Barraud, président de la cuma de Bouglon dans le sud du département, la messe est dite. La récolte de blé 2016 ne restera pas dans les mémoires.
15 quintaux de moins qu’en 2015
Sur les 900 ha de la cuma, 250 sont consacrés au blé. Avec 20 % déjà récoltés une première tendance se dégage. «On sera 15 quintaux en dessous de l’année dernière avec des rendements tournant autour de 55-60 q/ha. Le gros souci est le PS qui est parfois très faible. Une partie de la récolte va partir en blé fourrager avec ses prix encore inférieurs.» Rouille et fusariose sont aussi de la partie avec des pressions différentes suivant les parcelles et variétés. Pourtant, la récolte est propre. «Les gars ont bien travaillé malgré un printemps pourri.» Depuis le début de l’année il est tombé 580 mm sur les 750 annuel. Les traitements se sont déroulés dans des conditions difficiles laissant parfois des ornières dans les parcelles.
Un impact sur les autres cultures
«Une partie de la récolte va partir en blé fourrager. Pareil dans le nord de la France. Cela risque d’avoir un impact sur les autres cultures, notamment sur le prix du maïs très présent sur le département.»
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