Vous avez beau avoir le meilleur chauffeur du monde, si vous ne vous êtes pas penché sérieusement sur votre moissonneuse, il y a de fortes chances que vous soyez passé à côté de quelque chose. Pour optimiser la qualité du battage, il faut diagnostiquer votre machine. De la coupe aux grilles !» explique Nicolas Thibaud. Celui-ci a défini les différents organes sur lesquels il faut être particulièrement attentif. La majorité des améliorations se jouent dès la coupe. Quelques réglages et ajustements suffisent à optimiser nettement l’alimentation de la machine.
Connaître sa machine dès l’achat
Viennent ensuite les éléments de battage. «Que ce soit une conventionnelle ou non, vérifiez l’inclinaison et le réglage de vos contre-batteurs. Attention: assurez-vous bien d’avoir un ou des contre-batteurs adaptés à vos besoins. Insistez auprès de votre concessionnaire lors d’un achat neuf. C’est l’élément essentiel de la machine». Les vitesses de rotation du batteur sont souvent mal adaptées, précise aussi Nicolas Thibaud. «Vous avez tendance à les augmenter, ce qui engendre de la casse de grains».
Une formation très appréciée
Une fois ces éléments réglés et maîtrisés, il ne reste plus que le réglage des grilles, qui diffère bien sûr suivant le type de graines. Voilà un bref aperçu de la formation proposée par la fédération des cuma des Charentes aux cuma, agriculteurs et salariés des Charentes les 14 et 15 mars 2016. Les 25 stagiaires ont été ravis de cette formation. L’approche technique et rationnelle de Nicolas Thibaud les a décidés à jeter dorénavant un œil plus avisé sur leurs moissonneuses.