Moissonner à 80 €/ha, c’est possible.» Le propos de deux cuma l’a démontré avec un peu d’imagination et, surtout, de bon sens. Les cuma l’Arc-en-ciel, de la Chapelle Rousselin et Val d’Aubance de Saint-Lézin sont venues témoigner le 18 novembre, organisée par l’union des cuma des Pays de la Loire. Dans le cas de ces deux cuma, la solution la plus économique a été de conserver chacune une moissonneuse-batteuse et d’en acheter une troisième en copropriété (un tiers pour la cuma Val d’Aubance et deux tiers pour la cuma de l’Arc-en-ciel).
A chacun sa bonne idée
La cuma des Quatre saisons (Les Alleuds) a également témoigné. Elle a réussi à baisser ses coûts de revient en optant pour une machine polyvalente: leur engin récolte également du maïs, du tournesol et du colza.
Cette journée était aussi basée sur les enquêtes départementale et régionale des groupes moisson. Les résultats mis en évidence par l’union présentent un état des lieux. La carte des moissonneuses-batteuses du Maine-et-Loire le symbolise (ci-dessous). Elle est aussi un véritable outil d’aide à la décision pour les cuma. Elle indique l’âge et les temps d’utilisation des machines. Ainsi, une cuma peut repérer si ses voisines ont des machines vieillissantes ou sous-utilisées (indiquées en rouge sur la carte). D’éventuelles collaborations peuvent alors s’envisager.
Cette journée intense s’est poursuivie par des ateliers pour améliorer le service pendant la moisson, autour de trois thèmes: optimiser une moissonneuse au travail, améliorer le rendement d’un chantier, améliorer l’organisation d’un groupe en cuma.