«Cette année, tous les critères étaient réunis pour obtenir une mauvaise récolte», indique David Richonnier, de la cuma de Pirajoux l’Etang. Les semis ont été réalisés début octobre dans des conditions difficiles, très humides. Ensuite une fin d’automne et un début d’hiver très pluvieux. Beaucoup de pucerons et impossible de rentrer dans les champs pour pulvériser un insecticide. Le résultat a été le développement de la jaunisse nanisante. Une sécheresse au printemps et un coup de gel à la montaison ont fini d’achever la culture.
Une récolte difficile
La moisson est en plus difficile. «Les pailles sont très courtes. Les rendements ne dépassent pas les 30q. Certains sont arrivés à 50q en ayant fait le choix de variétés résistantes à la jaunisse nanisante. On est obligé de faire trainer la coupe par terre, et de rouler assez vite pour que la récolte tombe sur le tablier et pas devant. Avec les pluies du mois de mai, il y a eu des talles qui sont reparties du pied. Elles sont vertes et en plus le triage est compliqué.»
Pour les blés, avec les coups de chaleur de ces derniers jours, «il a viré très vite. Mais il était déjà en avance de 15 jours à la floraison. De toutes façon,s cela devrait se passer mieux.»
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