En 2020, on observe la création de 12 sociétés coopératives agricoles et 70 cuma. A l’inverse, 41 coops et 130 cuma ont perdu leur agrément. Soit un solde net de 29 coopératives et 60 cuma en moins, enregistrées par la Haut Conseil à la Coopération Agricole (HCCA). La liste exhaustive est parue au journal officiel.
Pour la consulter, cliquer sur : liste 2020 des nouvelles cuma et des groupes ayant perdu l’agrément.
Moins de cuma en 2020 : restructuration coopératives
Commençons par les disparitions de coops. Elles sont fréquentes en élevage et en cultures, et plus encore en viticulture où plusieurs petites caves coopératives ont disparu.
Même phénomène pour des cuma de petite envergure rayées de la carte en 2020. Certaines ayant été absorbées ou ayant fusionné avec des cuma voisines. Quelques départements de l’Ouest, avec une densité de cuma élevée, enregistrent plusieurs arrêts. Ainsi, on note en Ille-et-Vilaine et en Vendée, 10 retraits d’agrément dans chaque département l’an passé.
En groupe pour des productions émergentes
Côté création, les nouvelles coops concernent parfois des activités alternatives, telle qu’une miellerie. On observe également la création d’unités coopératives spécifiques aux productions en agriculture biologique.
Dans le même esprit, le statut cuma a été retenu également pour mutualiser du matériel nécessaire à la production biologique. La formule cuma intéressent aussi des filières émergentes liées aux circuits courts pour lesquels les agriculteurs partagent les outils de transformation, jusqu’au magasin de vente. Les activités de maraîchage ou bien encore de plantes aromatiques, sont aussi à la racine de quelques créations. Cette éclosion de cuma en dehors du schéma habituel d’achat en commun de matériels de polyculture–élevage, concerne en particulier l’Ile-de-France où les cuma étaient jusqu’ici relativement peu nombreuses.
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