« On a su répondre à une attente bien ciblée. On a un bon sens paysan qui nous oriente vers une progression qu’on sait gérer », a déclaré lors d’une conférence de presse à Montpellier Patrick Guiraud, président de la commission de ce salon annuel créé en Occitanie, et toujours « maîtrisé » par les professionnels qui l’ont créé selon lui.
Le salon, dont la 27e édition se tiendra aux parcs des expositions de Pérols (Hérault), accueillera caves particulières, caves coopératives ou négoces venus de 22 pays sur 24.000 m2, pour 7.000 acheteurs professionnels.
Il a été créé en 1991, par l’association Sudvinbio qui rassemble aujourd’hui 420 entreprises productrices de vin bio de la région Occitanie, laquelle couvre 36% du vignoble bio français. « On voulait que l’Occitanie, principale région productrice de vin bio en France, soit le référentiel bio dans le monde entier et c’est le cas, grâce au salon », souligne M. Guiraud.
Les exposants viennent à 75% de France et une priorité est accordée à ceux d’Occitanie (373 exposants en 2020). Ce Mondial du vin biologique se présente comme « la plus grande place de marché dédiée au vin bio au monde ».
Alors que la consommation mondiale de vin diminue, le vin bio poursuit sa croissance, agrandissant d’année en année sa part de marché, soulignent les organisateurs. La consommation de vin bio a pratiquement doublé dans le monde depuis 2013.
Pour répondre aux besoins du marché, la France, l’Italie et l’Espagne, les trois principaux pays producteurs de vin bio au monde, « vont considérablement accélérer la conversion de leurs vignobles pour atteindre une production de l’ordre de 2 milliards de cols ’bouteilles’ en bio en 2023 », selon une étude de prospective de Millésime Bio dans cinq pays-clés (France, Italie, Espagne, Allemagne, Etats-Unis).
De l’ordre de 1,5% en 2013, la consommation de vin bio représentera 3,5% du marché mondial en 2023, selon cette étude.
A LIRE AUSSI :
La France va devenir le premier consommateur mondial de vin bio