Dans un discours en clôture de la Journée de l’Ecologie de La France insoumise, au Parc floral, à Vincennes, il a précisé qu’il ne désapprouvait pas les agriculteurs qui participent au Salon, rappelant qu’ils menaient une « vie de tracas permanent » et que « la paysannerie » était dans « un état de dénuement inouïe ».
Mais « une agriculture respectueuse de l’être humain et de l’environnement ne peut pas être capitaliste car le capitalisme n’est pas compatible avec le temps long d’une agriculture paysanne et écologique », a-t-il insisté, expliquant que s’il était élu, « nous mettrons en oeuvre une politique pour en finir radicalement avec une agriculture productiviste ».
« Le premier effort sera demandé à la paysannerie à qui nous demanderons de changer de modèle de production », a-t-il ajouté.
M. Mélenchon a appelé à « changer notre façon de produire et de consommer », estimant que « nos papilles étaient éduquées par un système productiviste ». « Le capitalisme est entré dans nos corps », il « s’est emparé des manières d’être, il s’est emparé des goûts », a-t-il affirmé, appelant à un « changement de la matrice productive ».
« Quand je présente une alternative aux protéines carnées avec une salade au quinoa, je me fais moquer, mais je fais avancer le sujet », a-t-il dit.
Le 54e salon de l’agriculture a été inauguré samedi par le président de la République François Hollande. Un rendez-vous annuel du monde agricole, qui sera marqué par le défilé de la plupart des candidats à l’élection présidentielle.