150 tracteurs, 226 épandeurs à fumier, 238 faucheuse-conditionneuses, 226 épandeurs à fumier, 47 ensileuses… Le parc des cuma deux-sévriennes est bien pourvu et régulièrement renouvelé. Le niveau d’investissement demeure élevé (11,3 millions d’euros en 2018, dernière année complète connue, soit 13,7% par rapport à l’année précédente). Alors que les hausses considérables des prix des matériels alourdissent les factures d’achat.
Presque inaccessibles individuellement!
L’engouement pour la mise en commun des matériels est directement lié aussi aux différentes crises agricoles. Cela rend inaccessibles certains investissements individuels. Citons parmi les difficultés actuelles, la suppression de l’éligibilité à l’ICHN qui touche plusieurs communes du département. Rajoutons également les accidents climatiques qui ont compromis la réussite des cultures affectées successivement par la sécheresse estivale et une fin d’automne excessivement pluvieuse.
Désherbage mécanique
Les nouvelles contraintes environnementales influencent les choix de mécanisation. Les matériels de désherbage mécanique sont prisés dans les cuma. Ainsi, deux cuma voisines du secteur de Coulonges-sur-l’Autize se sont associées pour investir en intercuma dans 4 matériels distincts de manière à satisfaire les différents besoins de leurs adhérents.
TCS, TSL et couverts végétaux
L’intérêt porté aux outils de déchaumage est significatif, «notamment pour s’adapter aux TCS ou aux TSL, avec l’arrivée de déchaumeurs à disques ‘rapides ‘, des cultivateurs de nouvelle génération ou des pulvériseurs à disques mieux équipés. Certains déchaumeurs sont équipés d’une trémie et de diffuseurs adaptés au semis sous couverts végétaux», explique Mickaël Madier, conseiller en machinisme à la fdcuma . Côté semis, «la recherche de performances supérieures amène les cuma à investir dans des semoirs spécifiques», complète le conseiller.
Fauche grande largeur et bennes XXL
Le besoin de dégager du temps, en particulier sur les exploitations d’élevage, se traduit par des choix d’équipement de plus grande largeur. On constate ainsi l’arrivée de groupes de fauche en grande largeur, proposée parfois en prestation complète. Toujours dans la perspective du gagner du temps, «le parc de plateaux fourrager et bennes monocoques de grande capacité continue sa progression», observe Mickaël Madier.
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