Cette journée articulée autour de quatre ateliers (agronomie, récolte et séchage, alimentation animale, coopération) donnait la part belle aux témoignages du terrain, afin de mettre en valeur les réussites des agriculteurs. En effet, cet événement concluait un travail partenarial développé dans le cadre d’un projet interrégional Casdar. Le projet partait d’un constat: éleveurs et céréaliers se spécialisent… et s’ignorent trop souvent ! Ce qui est à terme nuisible pour chacun d’eux et l’ensemble du territoire. D’un côté, les éleveurs manquent de protéines végétales tracées et génèrent des excédents de fertilisants organiques. De l’autre, les rotations courtes conduisent à des impasses agronomiques… et économiques.
Coopérer entre éleveurs et céréaliers
La luzerne peut être l’élément rassembleur et la base de nouvelles complémentarités pour des bénéfices réciproques. Ainsi, les témoignages croisés entre le gaec du Vieux Chêne de Luché-Thouarsais et ses élevages laitiers (vaches et chèvres) et Bruno Dupas céréalier à Oiron, soulignaient les bénéfices de chacun.
Retrouvez-tous les témoignages dans le prochain numéro spécial Deux-Sèvres adressé aux adhérents de cuma, fin novembre.
Pour plus d’informations sur la culture de la luzerne, voir aussi le projet Luz’co.