Le mercredi 17 octobre, sous un soleil encore estival, les trois cuma nucicoles du Loir-et-Cher se sont réunies à Nourray pour la mise en route du chantier collectif de récolte des noix. La cuma de la Brenne a acheté un vibreur télescopique et une récolteuse automotrice de noix. Dans un premier temps et en attendant que les 150 hectares de noyers soient en pleine production, le vibreur et la récolteuse seront utilisés en inter-cuma avec la cuma Noix de la Cisse et celle des Vergers. Il s’agit de deux nouvelles cuma créés en 2018, distantes chacune d’une bonne quarantaine de kilomètres. Cela permettra de mutualiser l’investissement de ces deux machines qui s’élèvent à plus de 150 000 € HT.
Broyeur, vibreur, ramasseuse
Le chantier se décompose en un ou plusieurs passages avec un broyeur à marteaux doté d’un satellite actionné hydrauliquement pour passer entre les noyers. Ensuite, place au vibreur. Cet appareil attelé derrière le tracteur secoue les noyers à l’aide d’une pince en trois secondes pour faire tomber les noix. Enfin la ramasseuse automotrice Monchiero vient ramasser les noix, puis séparer les feuilles à l’aide d’une puissante soufflerie. Les noix sont acheminées vers la trémie arrière. «Il faut un peu plus de 2 heures pour secouer 1 hectare de noyers. La prise en main est plutôt facile. Pour la ramasseuse automotrice, nous roulons entre 3 et 4km/h. Il nous faut une bonne heure pour récolter 1 hectare. Là encore, la conduite et l’utilisation de cette automotrice sont faciles et les commandes sont intuitives», dixit Etienne Noyau, le président de la cuma de la Brenne. Un rapide coup d’œil dans la trémie laisse entrevoir une propreté de récolte quasi parfaite avec plus aucune feuille.
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