La rédaction a missionné deux experts pour dénicher de nouveaux outils et une nouvelle méthode d’organisation de leurs chantiers d’épandage de lisier. Stéphane Nogues est président de la fédération des cuma de Bretagne Ille Armor. Mathieu Folliard est salarié et chauffeur de la cuma la Rouillacaise.
Après deux journées de recherche sur Agritechnica, ils sélectionnent trois équipements :
Un caisson de stockage situé en bout de parcelle ou d’ilôts
«Plus le caisson sera grand, plus on aura de tampon et donc moins de temps mort pour l’épandeur. Nous avons pu voir sur le Salon des caissons disposant d’une capacité de 92m3 qui se déplace très facilement avec un petit tracteur de 70 ch», présente Stéphane Nogues.
Des citernes routières légères
«Il faudrait au moins deux cuves routières de 25-30.000 litres dédiées au remplissage du caisson de stockage. L’équipement de ces citernes doit être sommaire et le plus adapté à la route que ce soit au niveau des pneumatiques, de la légèreté de la cuve et dépouillé de tout dispositif de pompage lourd et onéreux. Une simple pompe à l’homme est nécessaire pour effectuer les transferts de matière. Equipées d’une flèche, elles seraient tractées par un tracteur agricole dans le plus simple des cas.»
Un système d’épandage compact et léger
«Dans le plus simple des cas, une tonne attelée à un tracteur de capacité modeste, entre 12 et 16.000 litres, équipée de pneumatiques adaptés au champ, voire avec télégonflage et essieux télescopiques pour réduire le tassement des sols. Ou envisager un équipement automoteur. Nous avons vu des solutions très intéressantes sur Agritechnica, comme cet automoteur Vervaet qui dispose d’un capteur d’analyse de la qualité du lisier pour ajuster le volume épandu en fonction la dose à appliquer au champ.»
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