Quelle place va-t-on donner à l’herbe dans les systèmes fourragers futurs, et quelles seront les évolutions face aux changements climatiques ? Pour en savoir plus, les participants se sont retrouvés autour de 6 ateliers.
Implantation
Le premier proposait un zoom sur la chicorée qui, selon l’implantation, permet d’allonger la durée du pâturage. Avec ses racines pouvant descendre à plus de 50 cm, cela en fait une plante relativement bien adaptée aux conditions séchantes. Riche en calcium, magnésium et vitamines, cette plante est en plus très digestible avec une action favorable sur le parasitisme.
Stockage
La visite du bâtiment de séchage du foin au gaec de la Fuly a permis d’examiner l’installation. Mis en place en 2011, il comporte 4 cellules permettant de stocker 450 tonnes de foin. L’avantage de ce mode de séchage est que le foin conserve la valeur alimentaire présente dans l’herbe sur pied.
Fauchage
Avec les premières fauches qui ont débutées dans certains départements, il est important de bien choisir la hauteur de coupe. Le conseil prodigué par les animateurs des fdcuma de la Loire et du Puy-de-Dôme suit la tendance « coupe haute ». Il en résulte une meilleure repousse grâce à la capacité de la plante à mieux réaliser la photosynthèse. Lors du ramassage, le pick up n’est pas obligé de racler le sol, ce qui permet de laisser la terre et les cailloux. La période de séchage est aussi diminuée, car le fourrage est posé non plus à terre, mais sur une sorte de caillebotis où l’air circule mieux.