Il s’agit d’un système câble-poulie et d’un tuyau souple qui accompagne le transfert vers l’andain en fonction de la hauteur du caisson de nettoyage.
Après quelques tâtonnements et souci de résistance, ils ont trouvé la bonne matière.
D’après André Cazes, le président de la cuma, avec le récupérateur « le gain de paille est d’au moins 1 t /ha, la charge supplémentaire est estimée à 10 €/ha, ce qui laisse de la marge quand la paille se commercialise 70 € /t ». Les balles sont plus denses.
Par contre, lors du pressage, il faut se déplacer latéralement pour obtenir des balles bien formées, y compris au big-baler. Autre avantage, le salissement des parcelles sera moindre et la paille plus absorbante. Une limite toutefois s’il y a du « vert », il faut déconnecter le système pour éviter les phénomènes de bourrages.
Une innovation qui pourrait intéresser de nombreux adhérents de cuma pour combler le besoin en paille des exploitations.
Jean Claude Platon