Retirer les clefs, verrouiller les portes ou cadenasser les entrées forment en effet un premier barrage.
Des installations spécifiques, comme l’éclairage automatique ou l’alarme sont autant de points pouvant éviter de retrouver l’atelier vide. Un local sécurisé par une porte blindée, contrôlée par des capteurs d’ouverture et de présence, sont les précautions qu’a choisi de prendre la Cuma l’Avenir à Puceul dès la création du bâtiment.
« L’outillage est mis sous clefs tous les soirs dans un local sécurisé, c’est une habitude à prendre et qui permet de garder un atelier ordonné », précise l’un des salariés Jean Christophe Chariau. A la Cuma de La Grigonnais, c’est après un vol d’outillage qu’un local a été aménagé et la cuve à fioul sécurisée. Fabien Le Berre témoigne : « L’aménagement nous a couté environ 2000 €, contre un montant d’outillage volé de 8 000 €. Malgré les habitations près du hangar, l’effet voisinage ne leurs a pas fait peur ! ».
Les systèmes de protection représentent un coût supplémentaire qui freine souvent leur mise en place, mais c’est un effort qui évite des pertes plus conséquentes.
Quentin Montarou