Coronavirus oblige, la première journée ‘concilier viabilité et environnement en agriculture’ qui réunissait Solidarité paysan, Réseau Civam, la CAB (Coordination agrobiologique des Pays-de-la-Loire) s’est transformée en web-événement où les charges de mécanisation ont été détaillées en deux temps. A partir d’une vidéo disponible en amont du rendez-vous, un temps d’échanges en live était organisé, avec une quarantaine d’intéressés.
Un matériel engendre toujours des coûts
Parmi les questions formulées par les participants, une revient régulièrement dès que le thème des charges de mécanisation est sur la table: «Pourquoi le matériel que je détiens en propriété me coûterait de l’argent s’il est déjà amorti?» En réalité, même amorti, un matériel engendre toujours des frais d’entretien courant obligatoires (vidange…) et de réparations qui peuvent parfois déraper. Dans le cas des automoteurs, pris en exemple par l’agriculteur qui témoignait dans le cadre du projet Apeti, «il y a aussi l’assurance à payer tous les ans.» Enfin, ce n’est pas un coût en termes de trésorerie, mais le matériel continue généralement à se dévaluer au fil des années. Voilà pourquoi il peut être intéressant d’avoir un panel de matériels réduit mais de leur faire faire plus d’heures ou de déléguer.
Parmi les prochaines journées que proposent les dix partenaires du projet Apeti(1), une aura lieu le 8 octobre à la cuma du Marillet (Saint-Florent-des-Bois, 85). Un autre rendez-vous est fixé le 10 décembre à Petit-Mars (44), avec la visite du séchoir de la cuma des Volontaires.
(1) Le projet Apeti (s’APproprier l’agroécologie par l’Echange et le Transfert d’Initiatives) intègre le dispositif Casdar Arpida. Il implique des organismes du développement et de l’enseignement agricoles.