Cela a notamment perturbé le bon déroulement des activités phare de la cuma à savoir :
– Le drainage, avec 252 ha drainés pour 89 chantiers réalisés (contre 338 ha en 2011).
– Les aménagements fonciers avec 4900 heures de pelle tout cela également accentué par une concurrence rude même si les compétences de la Cuma sont reconnues. (Contre 5500 heures en 2012)
– En matière d’enfouissement de lisiers, les volumes traités par la Cuma Départementale ont légèrement progressé pour attendre 11 500 m3 sur 290 chantiers (contre 113 000m3 en 2012). Concernant cette activité, à noter qu’une nouvelle organisation a vu le jour en 2013, à savoir un système de ravitaillement au champ pour les épandages réalisés loin des fosses de stockage. Ce ravitaillement s’effectue par 3 tonnes à lisier simples, qui viennent alimenter l’automoteur positionné au champ. L’objectif premier de cette nouvelle organisation est d’augmenter les débits de chantiers et permettre ainsi d’augmenter les volumes épandus pendant les quelques fenêtres météo favorables (pic de travail de 8 semaines environ).
– Concernant l’ensilage, malgré une érosion du nombre d’éleveurs, les volumes se maintiennent en 2013 avec 1080 ha ensilés avec 4 machines ; 2 en propriété ; 2 en intercuma avec l’Aveyron (contre 906 ha réalisés en 2012). Là aussi, on note une volonté d’accroître le service rendu à l’adhérent, avec notamment la possibilité de proposer un service clef en mains irréprochable.Enfin, les autres activités, plus secondaires de la cuma, évoluent parfois de manière différenciée. Ainsi, l’activité maïs grain humide a encore légèrement progressé pour atteindre 954 mètres linéaires réalisés (915 mètres linéaires en 2012) le compostage des effluents d’élevage, se maintient à un niveau faible (87 h de retournement).
Enfin l’activité coupeur-fendeur de bois bûches, acquis après la tempête Klauss a été très largement sous utilisée. Son activité va être relancée cet automne avec notamment l’organisation d’une tournée de démonstrations ainsi que l’achat d’un équipement complémentaire, un grappin fendeur permettant de mieux optimiser le débit de chantier et de mieux valoriser certains bois notamment le chêne très tordu.Début d’année 2014, malgré un démarrage difficile, là encore, suite aux conditions météo difficiles, l’activité est plus prometteuse, avec un carnet de commandes plein, notamment pour le drainage.
Une gestion plus serrée, des axes stratégiques affirmés, devrait permettre à la nouvelle Directrice de redresser le cap et sortir la cuma de l’ornière dans laquelle elle s’est enlisée ces 2 dernières années.
Richard Finot