La cuma du Mas d’Auzers a sauté le pas en investissant dans son premier tracteur. «Une décision qui a demandé plusieurs réunions pour arriver à franchir le pas», concède Richard Delchet, président de la cuma. «Le tracteur c’est le passage à une autre approche du travail en cuma.»
Démarrer plus confortablement
L’histoire de la cuma débute dans les années 1980 avec sa création autour d’une ensileuse traînée. Elle se développe avec des investissements dans d’autres matériels. Au début des années 2000, l’activité ensilage disparaît pour laisser la place à l’enrubannage. Ensuite, la cuma s’essouffle peu à peu. Les investissements diminuent.
En 2020, un groupe reprend la cuma et des jeunes adhérents font leur arrivée.
«Ce sont en partie eux qui ont mis le projet de tracteur sur la table» admet le président. Pour Alexis Hautier, récemment installé, «il était difficilement concevable pour moi d’investir dans un tracteur pour l’utiliser uniquement une centaine d’heures par an. Les investissements que j’avais faits pour la modernisation de l’exploitation étaient déjà importants. Passer par l’ETA était compliqué. Les interventions sont souvent difficiles à planifier. Avoir un tracteur via la cuma permet de démarrer plus confortablement.»
Choisir la sécurité avec le tracteur en cuma
D’autres adhérents avaient aussi des tracteurs vieillissants avec une utilisation partielle dans l’année. Au final, ils se sont retrouvés à six adhérents pour 500h engagées.
Des devis ont été réalisés. Des visites dans des cuma voisines possédant un tracteur ont été effectuées. Plusieurs marques ont été retenues, mais le groupe, pour ce nouvel investissement, a choisi la sécurité. «On nous a proposé une garantie qui s’étendait sur cinq ans avec un contrat d’entretien sur la même durée. Cela nous a tranquillisés»,
