La vente de matériels neufs, la vente de matériels d’occasion, la vente de pièces détachées et le SAV. Ce sont les 4 branches occupées par les concessionnaires. Pour Pierre Prim, président du syndicat national des marchands et réparateurs de machines agricoles ou Sedima, «le poids de chacune de ses branches évolue. Quelles sont les compétences à acquérir pour répondre aux besoins de nos clients? Si nous voulons écrire les 100 prochaines années, il faut embaucher des jeunes qualifiés et il faut que nos métiers donnent envie».
Un métier en évolution
Afin d’aider à inventer l’avenir, différents ateliers permettaient aux participants de trouver si ce n’est des solutions pour l’évolution de leur métier mais au moins des idées à mettre en œuvre dans leur propre entreprise.
Ainsi, l’entreprise La Poste a été pris en exemple. Les besoins des clients ont évolué, l’entreprise s’est adaptée. Pour Gilles Lemaitre, directeur régional La Poste, «il faut observer ses clients pour pouvoir adapter les services, même si prendre une décision est toujours un risque».
Pérenniser l’entreprise, c’est embaucher des jeunes. Mais comment manager différentes générations présentes dans la même entreprise? Pour Thaïs Herbreteau, conférencière chez Link’s, «il n’y a plus une seule manière de manager une équipe. Il faut être à l’écoute et individualiser les pratiques managériales. Prendre en compte l’individu».
D’autres questions ont été abordées comme la place des Data. Les constructeurs conçoivent des machines avec des capteurs qui engendrent des données. L’agriculteur souhaite les utiliser. Quel sera la place des distributeurs de matériels agricoles face à ces nouveaux outils de traitement des données?
Des interlocuteurs privilégiés
Beaucoup de questions à résoudre pour faire évoluer le métier. Pourtant un peu de baume au cœur avec une étude présentée par Datagri où on voit que les agriculteurs tiennent à avoir une relation privilégiée avec leur concessionnaire. 86% d’entre eux leur font confiance et avec le développement de la technicité des machines, 33% sont prêts à acheter de la formation afin de mieux rentabiliser leurs matériels.