La Cuma Marnothe a vu naitre sa première section de ramassage de pierre en 1995. La section silex a renouvelé deux fois son matériel, puis interrompu son activité fin 2014 après la revente de sa Kirpy 3410. Mais certains adhérents de l’ancien groupe souhaitaient relancer une étude avec le nouveau prototype du constructeur, sur la base d’une nouvelle organisation de travail.
» Le plus spectaculaire que j’ai pu observer sur l’une de nos parcelles, témoigne le président, a été de ramasser 1200 m3 de silex sur 6 ha au premier passage! » Du fait de la remontée au labour, certaines parcelles ont déjà nécessité jusqu’à trois passages. Mais avec le matériel devenu trop vétuste, le prix de revient atteignait 120 €/ha pour 70 ha engagés, avec un débit de chantier moyen d’environ 0,5 ha/h suivant la quantité de silex.
Objectif : moins de 100 euros/heure
Pour que la Cuma Marnothe investisse dans un nouvel équipement, elle doit trouver une souplesse et une bonne organisation de chantier, une machine avec un plus gros débit, et un coût de travail inférieur à celui d’une entreprise. Soit ne pas dépasser un prix de revient de 100 €/h (hors main d’oeuvre et traction, mais en intégrant 20 €/h de frais d’entretien). Précisons que dans ce secteur, les silex ramassés sont souvent achetés par des terrassiers ou des maçons.
Le matériel proposé par Kirpy aurait un débit de chantier d’environ 1 ha/h sur des parcelles du secteur d’Aix en Othe. L’andaineur AM3R a une largeur de travail de 3 m. Il est repliable hydrauliquement avec une largeur maximum de 1,90 m pour faciliter les déplacements sur route. La ramasseuse à déversement latéral RDL 1525 ramasse presque non stop. Elle a donc plus de débit que l’ancienne. Elle charge des remorques jusqu’à 3,20 m de haut.
Pour que le chantier se déroule correctement, il faudrait une personne sur l’andaineuse, une sur la ramasseuse, plus deux chauffeurs de bennes. A suivre…
Aude Meunier
Pour ramasser efficacement les cailloux, les conditions climatiques sont déterminantes : il faut une terre très sèche. La préparation du sol est tout aussi exigeante. Le mieux est d’intervenir derrière une culture de colza pour qu’il y ait peu de débris végétaux, une terre bien fine, et un terrain bien nivelé.
