Le marché français des agroéquipements a été en hausse en 2018, pour la 2è année consécutive: +6,5%, après + 1%. Avec un total de 5.376 milliards d’euros, il ne retrouve toutefois pas le niveau record de 2013, à 6.523 milliards. Axema, qui regroupe constructeurs et importateurs, prévoit une poursuite du mouvement en 2019, et 4,5% de ventes supplémentaires. Rappelons que les achats des cuma frôlent les 9% de ce marché français, avec un chiffre assez stable dans le temps, autour de 450 millions d’euros.
Presque 40.000 emplois
En Europe, la France est le 2è marché pour l’agroéquipement, après l’Allemagne (6,5 milliards) et devant l’Italie (3,9 milliards). Notre pays est d’autre part le 3è producteur de l’Union (4,9 milliards), derrière l’Allemagne (12,1 milliards) et l‘Italie (8,4 milliards). Soit plus de 17000 emplois dans les usines, pour presque 40.000 au total pour toute la filière agroéquipements. Et 67% de la production hexagonale est exportée, principalement en Europe (Allemagne en tête, puis Royaume-Uni, Belgique…). Les tracteurs Claas (Le Mans) et Massey Ferguson (Beauvais) contribuent pour 30% dans la production française.
Hausse de l’acier
Dans un contexte de critiques sur le prix toujours plus élevé des machines agricoles, Axema précise que l’acier a augmenté de 4,8% en 2018. Le syndicat publie également l’indice des prix de diverses catégories de matériels. A palmarès de ceux qui ont le plus augmenté, on trouve les tracteurs (+4,6%), les matériels de transport et manutention (+4%), les matériels de travail du sol (+2,6%) et ceux de semis, plantation et fertilisation (+2,6%).
Offres d’emploi
Au même titre que beaucoup d’exploitations agricoles ou de cuma, la filière a du mal à recruter. Depuis 2010, l’emploi salarié a augmenté de +6,5% dans les agroéquipements, alors qu’il a diminué de 5,6% dans l’industrie manufacturière, indique Axema. Mais certains métiers sont aujourd’hui en tension : techniciens itinérants SAV, inspecteurs commerciaux, responsables produits, commerciaux export…