[Poisson d’avril ! ] Un dressage préalable est naturellement nécessaire pour habituer l’animal. Les premières applications concernent les déplacements entre exploitations et parcelles.
« Je peux faire la sieste tranquillement durant le trajet, explique John Nemo, un des utilisateurs, je sais que le cheval s’arrêtera de lui-même en cas d’obstacle. Il est plus malin qu’un tracteur ! ». Des panneaux photovoltaïques ont été installés sur le toit des carrioles pour alimenter les récepteurs GPS, ce qui évite d’avoir recours à des batteries. Le guidage est également possible pour le travail en parcelle : labour, fauche, etc. Mais la précision centimétrique n’est pas possible. « Le mieux qu’on obtienne, c’est un pied (NDLR : environ 30 cm), regrette John Nemo. Le problème vient des mouches. Quand le cheval secoue la tête pour s’en débarrasser, il agite l’antenne du récepteur GPS, qui du coup a du mal à décoder le signal ».
Des limites, donc, mais les jeunes chercheurs à l’origine du projet s’attellent à les dépasser.
De notre correspondant aux Etats-Unis, April First.