117 dossiers candidats, quatre décrochent la mention suprême du concours de l’innovation du Space 2023. Parmi ses initiatives qui sortent du rang, un semoir monograine trace une orientation. La distinction Innov’Space 3 étoiles 2023 salue en effet la technologie Pudama qu’embarque la gamme Optima Kverneland. Lors d’un semis de maïs, celle-ci localise l’engrais starter par spots sous chaque graine, au lieu d’une dépose continue le long de la ligne de semis. Des tests en Allemagne démontrent « une réduction de 25% de la dose d’engrais apportée en conservant 100% du rendement », argumente le dossier du constructeur. À la clef, l’innovation Kverneland propose donc un double gain environnemental et économique.
Innov’Space : 3 étoiles pour le confort animal et de l’éleveur
Outre le mur chauffant conçu pour porcheries présenté par Leretrif Rossard bâtiment, le concours Innov’space attribue ses 3 étoiles à deux outils de diagnostic des mammites. D’un coté le test rapide de détection Vetscan Mastigram+. Face à un cas de mammite clinique au cours d’une lactation, « il aide l’éleveur à choisir sa conduite à tenir entre traiter ou ne pas traiter », explique l’argumentaire. De l’autre, le Mastatest, également au service de l’évitement des traitements antibiotiques inutiles. Cette solution contribue à « diminuer le stress de l’éleveur lié à l’attente. Elle permet en même temps un meilleur suivi des mammites par le couple vétérinaire-éleveur », argumentent ses heureux promoteurs.
La jeunesse au Space 2023, dans la continuité de l’édition précédente
En ouverture de cette remise des trophées le 12 septembre, place aux jeunes pousses de l’innovation. « l’édition 2022 offrait une visibilité particulière aux jeunes », explique Anne-Marie Quémner, directrice générale du Space. « 2023 confirme cette orientation en mettant en avant les innovateurs de demain. » Bretagne développement innovation, Innozh et le Space organisaient en effet la première édition du Tech agri challenge. Ce concours « vise à faire réfléchir des jeunes en formation sur des problématiques agricoles concrètes et à concevoir ensemble des solutions techniques pour y répondre. » Des groupes de quatre établissements bretons ont ainsi « phosphoré pour l’élevage. » Clément Paris, 19 ans, représentant du groupe lauréat en résume la proposition : « Il s’agît d’un cornadis connecté, qui se pilote via un smartphone ou internet. Ainsi, l’éleveur peut libérer l’animal à distance. »
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