A la Cuma Pel et Der, la section chanvre a tenu une réunion dès la première semaine de janvier pour organiser la future campagne. Jusqu’à présent, le chantier concernait 8 exploitations pour une surface comprise entre 120 et 140 ha. A partir de cette année, 10 exploitations seront concernées pour une surface de 186 ha. 3 presses, 1 moissonneuse-batteuse, 2 faneuses, 3 faucheuses et 3 andaineurs composent le parc matériel de la section. Le groupe a identifié des points de vigilance comme le besoin de main d’œuvre et la disponibilité des adhérents, la nécessité de communiquer pour bien s’organiser, l’entretien des outils et l’équilibre de la banque d’entraide.
Pour répondre à ces besoins, il a été décidé de mettre en place une conduite en binôme sur chaque matériel, la création d’un agenda partagé avec une semaine au moins de visibilité sur les disponibilités (ou pas) de chacun, et la tenue de trois réunions dans l’année (une en janvier pour connaître les assolements de chacun, une en juin avant les chantiers d’été et une après les moissons pour faire le point rapidement sur la banque d’entraide). Par ailleurs, 30% de la récolte est mise en non-battu afin d’assouplir le planning avec l’idée que « ça tourne », puisqu’il s’agit de produits moins valorisés.
Une nouvelle cuma dédiée à la production de chanvre
Une nouvelle cuma dédiée à la culture du chanvre a vu le jour à Diérrey Saint Julien dans l’Aube (10). Agé de 30 à 60 ans, les 4 adhérents de ce nouveau groupe vont investir en 2017 dans une faucheuse à chanvres. « Hyper motivés, ils ont le goût du travail en équipe et souhaitent y mettre du cadre », souligne Aude Meunier, l’animatrice du département. Nous souhaitons à la cuma du Bétro la bienvenue dans le réseau.