Arvalis a identifié neuf modalités de protection du maïs face aux sangliers. L’institut propose aux agriculteurs volontaires de les tester et de partager leurs expériences et observations. Et ce, avec un dispositif simple: une parcelle témoin, c’est-à-dire sans protection spécifique, et une parcelle dans laquelle une méthode de lutte (ou une combinaison de plusieurs méthodes) est mise en place, qu’il s’agisse d’un moyen déjà identifié dans la liste des neuf modalités, ou d’une pratique plus personnelle que le participant pourra décrire.
Effarouchement ou dilution des attaques
«Les méthodes de lutte contre les sangliers proposées visent à les effaroucher en agissant sur leurs différents sens (sonore, olfactif, gustatif) ou diluer les attaques en modifiant légèrement l’itinéraire technique (plantes appâts, écartement réduit entre rangs, effacement des rangs)», précise la présentation du dispositif. Sur Landfiles, une plateforme de partage de connaissances et d’expérimentations entre agriculteurs, l’institut technique organise cette expérimentation participative. L’opération ‘Pas de sanglier dans mon maïs!’ propose aussi le choix de mettre en œuvre et partager «d’autres méthodes de votre choix qui sont susceptibles de présenter un intérêt.» Une fois inscrit pour rejoindre la communauté, l’agriculteur pourra renseigner au fil de l’eau ses observations. Et accéder aux résultats obtenus par d’autres, en plus d’une synthèse réalisée à partir des informations collectées. Au terme d’une précédente enquête, Arvalis, l’AGPM et la FNPSMS soulevaient que les cultures de maïs étaient parmi les principales victimes du mammifère, notamment dans les premiers stades du cycle. Lors de ce travail, les retours faisaient état d’avis contrastés vis à vis des différents moyens de protection engagés.
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