Les cuma avaient rendez-vous mercredi 22 mai à Vimy, dans le Pas-de-Calais, pour l’assemblée générale 2019 de la Frcuma Hauts-de-France. Principal temps fort de cette demi-journée, une table ronde avec une thématique d’actualité recoupant bâtiment en cuma et emploi: «Sécurisez la cuma, adopter l’ABS: Atelier-Bâtiment-Salarié!»
Premier groupe à témoigner, la cuma des Evoissons (140 adhérents) a inauguré son bâtiment le 22 janvier, après une réflexion d’une dizaine d’années. «La première étape, c’est de trouver le terrain», précise Hubert Avet, président de la cuma des Evoissons. «Idéalement, il faut un terrain neutre, c’est-à-dire qui n’appartient pas à un adhérent, et qui est central par rapport aux activités du groupe. Ensuite, la seconde étape correspond à la conception du bâtiment : définir le type, les fonctions et le mode de construction. L’auto-construction coûte moins cher, mais elle demande du temps.» Vient ensuite l’étape du financement.
Un lieu de vie
Au final, la cuma des Evoissons a opté pour un hangar fermé de 1500m² utilisé pour le stockage, l’entretien et la réparation des matériels et les réunions du groupe. «C’est un lieu de vie et de rencontres. La présence d’un mécanicien (à mi-temps) attire les adhérents.»
«Il faut prendre son temps, bien penser la conception et les utilisations, le bâtiment en cuma représente un budget conséquent (30000€ pour le terrain et 280000€ pour le bâtiment) et si on se trompe, on ne peut pas le revendre du jour au lendemain. A noter, l’atelier est partagé avec d’autres cuma pour
