Cent vingt personnes étaient à la table dressée par les jeunes responsables de la cuma des 5 Charmes, souhaitant marquer le coup du renouvellement des dirigeants, remercier les sortants et afficher la volonté de nourrir l’esprit d’équipe (Voir article Une page se tourne au Luart dans Entraid de mars 2020). Le groupe a profité d’un accompagnement DiNAcuma pour sécuriser la transmission des responsabilités assurées de longue date par Alain Cruchet (président) et Claude Guiton (trésorier). Mais avant de trouver un président, le jeu consiste surtout à trouver un collectif! Ceci pour éviter les prises de fonction par défaut, vide de sens ou trop lourdes à porter.
Pour éviter des prises de fonction par défaut
Avec des outils simples, de la communication… c’est ce à quoi s’attache le processus qui démarre par un état des lieux du fonctionnement du collectif, des forces en présence et de leur potentiel engagement. En cas de présence d’un collectif limité, un travail de fonds s’impose: il faut permettre aux adhérents de se retrouver, de travailler ensemble. Ce peut être l’occasion d’établir un état des lieux de la cuma (par exemple sur l’organisation). Pour d’autres groupes, comme au Luart, les jeunes sont présents, la situation est donc différente. La question du ‘timing’ est essentielle. Il s’agit d’assurer la transition.
Autre temps, autres méthodes
Il y a encore quelques années, le renouvellement des responsables pouvait-être une source de conflits, quand plusieurs candidats levaient la main. Aujourd’hui, les vents ont tourné! Le remplacement des leaders dans une cuma devient une question sensible: y a-t-il des bonnes volontés pour assurer les fonctions? Dans le cas des ‘grosses cuma sarthoises’ la question est clairement posée. Les animateurs du réseau s’attachent à aider les groupes à trouver leurs réponses.