Autre avantage cité par William Edwards, auteur de ces travaux : « Elle aide les jeunes à démarrer sans trop consacrer de capital au matériel ». Pour faciliter l’investissement en commun, il a mis en ligne un tableur pour effectuer les calculs. Une manière également de pointer tous les éléments à prendre en compte avant de se lancer (assurance, logement, etc).
Différents modes de calcul
Dans le cas où l’utilisation réelle diffère des proportions établies à l’achat de la machine, William Edwards propose deux méthodes. Elles demandent dans un premier temps de se mettre d’accord sur un coût à l’hectare, à partir de ce qui serait chez nous un barème d’entraide. Ensuite, première solution : créer un compte fictif qui facture à chacun ses hectares, et paie les charges. L’éventuel solde en fin d’année est ensuite partagé ou remis au pot commun. Seconde solution : celui des deux qui a fait plus que prévu rembourse l’autre d’une somme égale au produit du tarif convenu par le nombre d’hectares faits en plus. Il serait intéressant de savoir si les copropriétaires français de matériels agricoles font les mêmes raisonnements ou pas, calculent différemment ou plus simplement.
Pascal Bordeau, le 16/05/2015