Sur les 3000 unités annuelles de capacité de l’usine, la moitié devrait être vendue sur notre continent. Le reste prendra la direction de l’Amérique du Nord, de l’Asie ou de l’Australie. Kubota a recruté 160 personnes, dont une délégation est allée se former au Japon pour acquérir les méthodes de travail « maison ». L’investissement dépasse les 40 millions d’euros.
Une tête de pont
L’activité de cette usine « Kubota Farm Machinery Europe » se concentre aujourd’hui sur de l’assemblage, de la mise en peinture, et des contrôles qualité poussés. Les moteurs et le cadre de la cabine arrivent du Japon. La transmission (ZF) et une grande majorité de composants viennent quant à eux de plusieurs pays d’Europe. Prochaine étape pour Kubota : monter encore en puissance dans son offre de tracteurs. Mais le lieu où ils seront construits n’a pas été dévoilé.
Trois marques construisent chez nous
Après Claas au Mans et Agco/Massey-Ferguson à Beauvais, Kubota Farm Machinery Europe est la troisième usine de tracteurs agricoles française. Et aussi la plus modeste. Toutefois, les locaux sont vastes et ne demandent qu’à monter en capacité, si les ventes suivent.