Un regard sur le métier de salarié, diversifié, formateur… Une façon d’appréhender les engagements et les relations avec les voisins. La réalité des groupes de cuma qui facilitent le démarrage d’activité et participent à la maîtrise des charges de mécanisation. Autant de messages que les jeunes responsables du réseau en Loire-Atlantique portaient devant des dizaines d’étudiants, le 12 mars.
A l’initiative du groupe ‘jeunes’ de la section 44 de l’Union des cuma, «nous avions fait une journée porte ouverte l’an dernier. Cette année, nous l’avons étendu aux quatre départements», présente Fabrice Gouin (administrateur de l’Union) dans son mot d’accueil.
Le directeur adjoint de l’organisation, Marc Aurejac, souligne l’engouement des établissements qui ont répondu à l’invitation: «Ce sont plus de 500 élèves qui visitent les cuma aujourd’hui. Nous n’avons pas pu accepter toutes les demandes.»
Faire de la cuma un chapitre des cursus de formation
A la cuma de la Vallée de l’Isac, hôte en Loire-Atlantique, le public passe par les trois ateliers préparés pour l’occasion. Ils sont axés sur le fonctionnement d’une cuma, la délégation des interventions et le métier de salarié, puis les charges de mécanisation. Ensuite circulation libre autour des matériels de la cuma. «Plutôt récents comme vous pouvez le voir, car c’est la politique de notre groupe», glisse Arnaud Vigour, le président de la cuma.
Didier Lebreton préside la commission communication de l’Union. Il souligne que «la plus-value des ateliers thématiques et des échanges repose sur une double animation. Animation par des salariés de l’Union, avec des responsables et des salariés de cuma.»
Du temps pour progresser
En effet, les propos teintés de vécu renforcent la portée des discours. «Je me suis installé après avoir été salarié dans un autre secteur d’activité», explique le président local. «Une des conditions que moi et ma femme nous étions fixés étaient de continuer à prendre des vacances et d’avoir des week-end.» Entre autres, grâce à la délégation à la cuma de l’essentiel des travaux des champs. Objectif atteint pour l’éleveur qui se libère aussi du temps pour le suivi du troupeau, les formations…
«L’intérêt aujourd’hui est de faire découvrir la cuma. D’aborder les notions de coût de la mécanisation et de temps de travail», explique Fabrice Gouin. Au micro, il remercie un public qu’il espère bien «revoir dans le réseau cuma à l’avenir».