75 % des personnes interrogées sont adhérentes à une cuma
Très majoritairement depuis leur installation. Les raisons principales de ce choix sont liées à l’utilisation de matériels récents et performants, ainsi qu’à la maîtrise des charges de mécanisation. Les aspects du type apport de main-d’oeuvre, formation, responsabilités au sein d’un groupe, ont été assez peu évoqués. L’indisponibilité du matériel en temps voulu et un mauvais entretien lié au nombre d’utilisateurs ont, en revanche, été très majoritairement dénoncés.
85 % ont indiqué participer à l’assemblée générale de la cuma. 65 % aux réunions de groupe d’activité. 40 % aux journées techniques et seulement 20 % à l’assemblée générale de la fdcuma et aux formations. En cause, le manque de temps et d’intérêt et, ensuite, le manque d’informations.
40 % ont pris des responsabilités au sein du réseau cumiste dans le but de pérenniser la cuma
Très peu par habitude familiale. Un pourcentage sensiblement identique à celui des jeunes impliqués dans d’autres réseaux agricole et
non agricole (municipalité, association de parents d’élèves…).
L’échange entre adhérents est apparu comme un point positif et 66 % d’entre eux se disent satisfaits des services proposés par les réseaux.
Un bémol toutefois concernant les productions plus spécialisées pour lesquelles le conseil n’est plus aussi adapté. Le manque de temps et le souci de consolider leur exploitation expliquent le non-engagement. A noter que l’implication intervient environ quatre ans après l’installation, le temps d’avoir consolidé son exploitation mais aussi d’avoir plus de temps disponible.
Pour aller plus loin :
4 clés pour comprendre la jeune génération