Mécanicien agricole de formation, son parcours vers le métier de chef d’atelier semble logique. Pourtant, rien n’était prévu : Jean-Pierre a d’abord travaillé 10 ans comme mécanicien dans deux garages de concessionnaires successifs. « C’était passionnant, mais encore très dur : tout se faisait à la main avant l’arrivée de l’électronique. » Dans les années 1990, en pleine crise du machinisme agricole, il n’a pas le choix et doit remettre en cause son parcours comme beaucoup de collègues. « Dire qu’on manque tellement de mécaniciens aujourd’hui ! » soupire-t-il.
Il prend alors « la clé des champs », et trouve un emploi en tant que chef d’atelier dans une cuma située sur sa commune. « L’essentiel
