J’ai un projet, on en parle?

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J’ai un projet, on en parle?

Le projet naît d’un besoin. Sa concrétisation y répond. Dans un groupe, la conduite d’un projet réussi passe par de l’organisation et de la communication.

But que l’on se propose d’atteindre. La définition du Larousse le rappelle: un projet est, dans le meilleur des cas, une future réalisation. Et pour qu’il soit aussi un succès, il y a nécessité d’un protocole. «Faire un état des lieux et lister les tâches, déterminer les objectifs et les critères de réussite, puis planifier, évaluer les risques et budgéter», sont les trois premières phases d’un plan d’actions type qui en compte quatre. «Ensuite, on passe à la conduite», explique Sonia Lebras, de la fédération des cuma Ille Armor.

Réaliser le projet d’un groupe

Dans son intervention à l’assemblée générale de la fdcuma, l’animatrice détaille: «Á la phase de conduite, on doit suivre normalement le planning défini.» Par exemple, si l’on investit dans un matériel de fauche en prévoyant de l’avoir en début de campagne, le service rendu n’est pas le même s’il arrive en octobre. Une lapalissade qui introduit l’importance du manager du projet. Celui-ci n’est pas forcément une personne seule, car les fonctions à assumer sont nombreuses. D’un côté, il y a à «structurer, piloter et prévoir. Mais on oublie trop souvent la coordination et la communication». Car réussir un projet nécessite aussi de l’animation pour «mobiliser les gens dans les groupes et les investir», sans quoi le projet ne peut être celui du groupe.

Des témoins

Samuel Goubin, cuma Armor bûches.

Samuel Goubin, cuma Armor Bûches.

La communication externe a aussi ses bienfaits: exemple avec un des témoins invités à l’assemblée. La cuma Armor Bûches est née d’une idée et de la rencontre de deux hommes. Samuel Goubin avait besoin d’une fendeuse, «mais le budget est conséquent, 80.000€. Jean-Marc Roussel, l’animateur de la fédération des cuma, m’a dit d’appeler Yvon Rouxel. Il avait un besoin un peu différent, pour des branches d’émonde.» Néanmoins, après la mise en relation, suivie d’un travail de réflexion concerté avec le constructeur, des réunions d’information…, un groupe s’est constitué: la cuma Armor Bûches a démarré sa troisième campagne, forte de 90 adhérents qui travaillent avec une gamme de trois matériels voyageant sur les Côtes-d’Armor et au-delà.

Même son de cloches chez le groupe qui fait tourner l’unité de méthanisation Métha-Ferchaud, autre témoin de la journée: «La communication nous a bien aidés», en interne comme en externe, et les associés confortent ce choix de parler de leurs projets. Guénaël Hamelin, l’un d’eux, détaille: «Nous pensons accueillir l’assemblée générale de la cuma avec laquelle nous travaillons, pour présenter à tous les adhérents notre site. Il est aussi prévu une porte ouverte pour les voisins et nous accueillons aussi les élus municipaux et de la communauté de communes.» Sur le territoire, les collectivités travaillent sur des projets qui pourraient interagir avec les leurs.

Bien préparer éloigne toutes sortes d'embûches

Chaque adhérent utilisateur du combiné scieur-fendeur doit s’équiper individuellement de sa chaîne et de son guide. «C’est un conseil que Rabaud, le fabricant du matériel, nous avait donné en argumentant que ça évite 95% des sources de conflits», expliquent les responsables de la cuma Armor bûches.

Retrouvez des projets dans le spécial Ille Armor de décembre 2016:

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