Carbone, GNR, agronomie : faut-il encore labourer ?

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Carbone, GNR, agronomie : faut-il encore labourer ?

Le passage de la charrue combine 4 actions agronomiques en une fois. (Crédit : Adobe Stock)

Décriée par certains, jugée indispensable par d’autres, quels sont aujourd’hui les intérêts de la charrue ? Quel est l’impact du labour sur le stockage carbone des sols ? Qu’est-ce qu’un labour agronomique ? Les réponses de Julien Hérault, conseiller en agroéquipements.

Aujourd’hui à quoi ça sert de labourer ?

Julien Hérault : « La plus-value du labour est de cumuler 4 objectifs agronomiques en un seul passage : ameublissement (lutte contre la compaction des sols), désherbage, minéralisation (oxygéner le sol et favoriser la disponibilité des éléments fertilisants), contrôle des ravageurs (mulots, limaces, nématodes, etc) et des résidus/effluents.

A mon sens, le « charrue bashing » versus des pratiques de pseudo labour en TCS, tout aussi néfastes d’un point de vue durabilité, n’a aucune raison d’être. Certes, le labour reste critiquable d’un point de vue conservation des sols. Mais la réflexion doit se faire selon nos objectifs agronomiques. Le travail du sol mécanique demeure un moyen. Si on n’a pas besoin des 4 objectifs du labour, il faut se tourner vers une alternative qui respecte mieux la structure d’un sol. Par exemple, si on a juste besoin d’ameublir, il vaut mieux se tourner vers un décompacteur qui ne mélangera pas les horizons.

Donc non, la charrue n’est pas morte ! Preuve en est, elle n’est toujours pas remplacée

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