Au commencement de l’activité au début des années 80, l’arrachage fonctionnait en chantier décomposé. Puis la cuma s’est équipée ensuite d’une automotrice. Elle vient de franchir un nouveau pas en s’équipant d’une arracheuse intégrale d’occasion de marque Vervaet.
Prix : 420 000 € HT. Pour mieux amortir le coût de cette machine récente achetée dans le Puy de Dôme, les adhérents de la cuma de Vimory (qui cesse son activité d’arrachage de betteraves), se sont associés à ceux du Ronceau. En tout, 450 ha de betteraves sucrières seront à récolter annuellement (375 ha pour les adhérents de la cuma du Ronceau auxquels se sont rajoutés les 75 ha de surface des adhérents de Vimory). La présence de cette machine va conduire les responsables de la cuma à reconfigurer sensiblement le déroulement des arrachages.
Objectif : atteindre un bon débit de chantier. Une benne, voire deux, devraient suivre l’arracheuse intégrale de manière à éviter que celle-ci aille vider régulièrement au tas. La conduite sera assurée par un salarié en CDI intermittent. Celui-ci sera secondé par un deuxième chauffeur occasionnel formé pour cette mission. Les adhérents doivent être organisés et rigoureux car ils livrent tous leur productions à la sucrerie de Souples sur Loing. Et tout retard dans l’arrachage peu très vite désorganiser le chantier d’enlèvement et d’approvisionnement de l’usine.
En réalisant cet investissement ambitieux, tout en optimisant la performance des chantiers d’arrachage et leurs coûts, les adhérents entendent se préparer au mieux à la fin des quotas betteraviers, programmée en 2017.