La fédération des cuma des Deux-Sèvres, représentée par son président Joseph Guérineau, n’est pas restée sans réponse aux dégradations commises sur des infrastructures liées aux retenues de substitution.
» La fdcuma des Deux-Sèvres, par la voix de son président, s’indigne:
- Des dégradations chez des agriculteurs du sud Deux-Sèvres engagés dans le projet des retenues de substitution par l’intermédiaire de la cuma de l’eau adhérente à la fdcuma.
- Des dégradations commises sur des retenues de substitution en construction et du matériel de chantier.
- Et des appels à dégradation des diverses infrastructures liées à la construction des retenues de substitution.
Retenues de substitution: un projet transgénérationnel, collectif et territorial
Ce projet subventionné est transgénérationnel, collectif et territorial. En effet, tous les irrigants du territoire des retenues de substitution devront devenir adhérents de la coop de l’Eau et de la cuma de l’Eau. Celle-ci porte les matériels de pompage et d’acheminement de l’eau. Ils devront s’acquitter des parts sociales et payer le prix des mètres cubes d’eau consommés.
S’ils quittent la coop de l’Eau, leurs droits de prélèvement annuel ne sont pas vendables. Comme dans toutes coopératives et cuma. Seul le capital social, aux centimes près, leurs sera restitué.
Pas de privatisation de l’eau
En conséquence, il ne s’agit donc pas d’une privatisation de l’eau. C’est seulement le travail accompli des agricultrices et agriculteurs, en utilisant l’eau, qui leurs permettront de «gagner leur vie». Non pas de s’enrichir. La gestion du remplissage des retenues de substitution est strictement contrôlée.
Le Préfet attribue des volumes annuellement. La fdcuma défend la cuma de l’Eau, au même titre que l’ensemble des cuma. Et ceci, quels que soient les types d’agricultures (avec ou sans irrigation, bio ou non…).
Maintenir le plus grand nombre d’agriculteurs
La fdcuma accompagne et accompagnera de nouveaux projets sur de nouveaux territoires. L’objectif est de maintenir le plus grand nombre d’agriculteurs dans notre département.
Nous condamnons fermement toutes formes d’intimidations et de menaces. Nous espérons qu’un dialogue s’installera entre agriculteurs, riverains, et tout autre citoyen qui se sent concerné de loin ou de près par ce projet. »
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