Premier point : choisir une semence de qualité, donc certifiée, qui offrira une bonne germination, donc une couverture homogène du sol, et sera exempte d’espèces indésirables.
Deuxième point : la qualité d’implantation. En été, il faut conserver la fraîcheur du sol et favoriser la remontée capillaire, et donc le travailler le sol sur quelques centimètres seulement, moins de 10 et plutôt 5. On recherchera aussi un terrain bien nivelé. Côté semoir, on doit choisir un équipement qui permet de maîtriser la profondeur de semis, la dose et la répartition de la semence. A cet égard, les petits épandeurs centrifuges ont des limites. Dans le cas d’un semis de mélange, il faut également prendre garde au risque de sédimentation des graines les plus grosses dans la trémie. Enfin, un roulage est conseillé derrière le semoir, vu les conditions sèches de l’été. En complément à ces conseils, nous joignons un tableau du GNIS d’aide au choix d’un couvert fourrager.
Voir un article plus complet dans le mensuel Entraid’ de juillet-août 2014.