Un nouveau système de collecte et de valorisation des huiles usagées se met en place depuis le début 2022. Les industriels producteurs vont désormais verser une taxe pour le financer. Objectif: une collecte gratuite en tout point du territoire. En fait, il s’agit du principe de la «responsabilité élargie des producteurs», déjà connu dans d’autres domaines.
Un premier éco-organisme
Un premier éco-organisme baptisé Cyclevia a vu le jour et va organiser le réseau de collecteurs. D’autre part, ces derniers n’auront plus besoin de demander un agrément préfectoral.
Objectif : régénération des huiles
Le gouvernement précise ainsi les produits concernés par cette nouvelle réglementation. «Il s’agit des huiles minérales ou synthétiques, lubrifiantes ou industrielles, susceptibles de générer des huiles usagées relevant d’usages principalement dans les secteurs de l’automobile et industriels». La matières collectées devront prioritairement partir en régénération, pour élaborer de nouveaux lubrifiants. En effet, la valorisation énergétique doit diminuer.
Des risques pour l’environnement
Le Ministère de l’environnement indique que « quantités d’huiles usagées en France s’établissent à environ 260.000t par an ». En outre, il précise qu’il s’agit là de « déchets dangereux ». Enfin, il rappelle que « Leur rejet dans l’environnement est interdit du fait de leur caractère très polluant pour les milieux naturels ».
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