La baisse d’efficacité des herbicides et la diminutions des matières actives disponibles ont poussé les adhérents de la Cuma à chercher des alternatives du côté du désherbage mécanique. « Nous avons fait des essais avec une herse étrille en présence de tous les adhérents du groupe et les résultats se sont avérés plutôt concluants » explique Cédric Chalard, président de la Cuma. Pour le choix de la herse, les adhérents ont été voir plusieurs machines afin de se rendre compte de ce qu’il existait sur le marché. « Nous avons fait le choix d’une herse Einbock. C’est la même que nous avions essayé avec des réglages simples et une construction robuste pour le travail en Cuma. » Pour le choix de la longueur et du diamètre des dents, « un technicien de la marque s’est déplacé et nous a conseillé en fonction de notre type de sol et de la culture. »
Tributaire de la météo
Après un an d’utilisation, les résultats sont satisfaisants. « L’année plutôt sèche était propice à l’utilisation de la herse. Nous avons réalisé 4 à 5 passages sur la culture, toujours avec des adventices au stade filament ou plantule qui séchaient ensuite au soleil. Avec un printemps un peu pluvieux, on prend le risque de devoir laisser la herse sous le hangar. C’est vraiment un outil très tributaire de la météo pour être efficace. Dans ce cas-là, on regardera pousser l’herbe et on fera un rattrapage avec les bineuses.
Pour le moment, la herse étrille est uniquement utilisée sur la culture de l’ail. « C’est une culture à forte valeur ajoutée et c’est là que nous concentrons nos efforts. Pour les grandes cultures, nous y viendrons plus tard mais nous avons déjà réalisé quelques essais.
Se lancer dans le désherbage mécanique: l’exemple de la cuma de Vaudesincourt