« J’entends leurs critiques (des agriculteurs, NDLR), car elle sont fondées », a dit le ministre lors d’une visite dans une exploitation de production de fromages de chèvres, à Couffy (Loir-et-Cher), qui nourrit ses animaux notamment avec du fourrage issu de prairies gérées de manière durable pour respecter la biodiversité.
Pour les agriculteurs, « ce n’est pas une posture de dire: on ne sait pas comment on va faire pour se passer du glyphosate« , a-t-il reconnu. Mais « visiblement, il y a des alternatives qui existent », a-t-il poursuivi. « On va faire des échanges de pratique, on va regarder ça… », a insisté le ministre.
« J’entends bien que si on le fait brutalement, si l’idée m’avait traversé l’esprit de dire ‘on interdit le glyphosate demain matin comme certains m’y ont enjoint’, évidemment, il n’y a pas d’issue », a-t-il dit. « Mais entre interdire pour demain matin et reconduire pour 10 ans, je pense qu’il y avait quelque chose d’un peu plus intelligent à faire et, pour le faire, on va associer le monde agricole. »