Cet arrachage, effectué par la Fédération régionale des groupements de défense contre les organisations nuisibles d’Aquitaine (Fredon), « fait suite au refus du propriétaire de la parcelle d’effectuer les travaux nécessaires à la destruction des vignes contaminées par la maladie, (après) plusieurs mises en demeure infructueuses ».
Le propriétaire de la parcelle, Alain Dejean, avait déposé une requête en annulation de cette obligation d’arrachage, mais il avait été débouté en novembre par le tribunal administratif de Bordeaux.
Selon la préfecture, la parcelle était contaminée à plus de 20% par cette maladie, une jaunisse de la vigne incurable. Pour enrayer sa progression, il faut lutter contre l’insecte qui la propage, la cicadelle.
« La lutte contre la flavescence dorée de la vigne et de son vecteur, la cicadelle, est obligatoire sur l’ensemble du territoire national », rappelle la préfecture qui précise que le code rural et de la pêche maritime « donne le pouvoir au préfet pour exécuter ou faire exécuter (…) la mesure d’arrachage ».
Selon la réglementation en vigueur, la parcelle touchée doit être arrachée en totalité lorsque le taux de ceps contaminés dépasse 20%.