Au global, ces deux outils sont utilisés par 11 adhérents et pour près de 300ha engagés, et la facturation se situe entre 10 et 15€/ha.
La cuma a fait le choix de matériels performants. La herse étrille, avec des dents indépendantes, une tension des ressorts allant de 0,2kg à 5kg et son réglage hydraulique centralisé, ne laisse décidément aucune chance au développement des adventices.
Dans le même sens, la houe rotative, montée en quinconce avec des roues Yetter, et de manière indépendante, permet un suivi de sol optimal. De plus, la courbure des cuillères est plus accentuée que sur d’autres modèles, ce qui permet une projection de terre importante, synonyme d’arrachement de la flore adventice. Cet outil peut être lesté en sortie d’hiver pour favoriser un bon foisonnement du sol.
Encore une fois, le collectif fait face aux besoins individuels des adhérents en apportant une alternative à la chimie pour les conventionnels et un matériel de première nécessité pour les bio.
Alexandre Rossi, président de la cuma, déclarait que «la surface engagée peut sembler faible, mais nous n’avons jamais couru après les hectares. Pour moi, ce qui est primordial, c’est de proposer des chantiers de qualité avec du matériel performant.»
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