La motivation de Wilfrid Perquis : la fumière était une « bouse géante ». Malgré sa couverture et un mur supplémentaire, le fumier ne se tenait pas.
Un investissement de 40 0000 €
L’investissement s’est élevé à 40 000 € : mélangeur, pompe, séparateur à vis et support du séparateur en béton. Une pré fosse a été conçue dans la fumière pour recevoir le produit des aires raclées. Un mur a été construit à 2 m de la chute de l’aire raclée sur toute la largeur. Un niveau constant permet de garder un certain volume de liquide dans la pré fosse et d’évacuer le reste à la fosse. Le paillage avec le compost est réalisé une fois tous les 15 jours pendant l’hiver, avec une couche de 10 à 15 cm d’épaisseur maxi. Le produit est étalé à la désileuse pailleuse.
L’exploitation économise 15 ha de paille avec le pressage, le transport, le stockage et autant pour le transport et l’épandage du fumier. Le séparateur fonctionne 6 heures/jour l’hiver et une fois tous les 3 jours l’été. Cette installation est individuelle, mais on peut signaler que la cuma du Beaufortain, en Savoie, a investi dans un ensemble autonome de séparation de phases pour plusieurs exploitation. L’objectif est de gagner 25 % de capacité de stockage dans les fosses en enlevant la partie solide.
Jean-Marc Roussel, le 21/01/2015
Nos photos : La fumière ne couvre plus une « bouse géante », le compost se tient bien et est propre sans odeur. On peut être réticent à pailler les logettes avec le compost, mais des exploitations produisant des fromages labellisés le font depuis des dizaines d’années.