Il suffit de suspendre un thermomètre sur un fil, dans une vigne languedocienne, pour comprendre l’ampleur du problème du gel: « Sur une semaine, nous avons relevé des extrêmes de -8°C à 32°C« , note Raymond Llorens, président de la fédération des cuma Gard-Hérault.
« Les sols continuent à se réchauffer, entraînant des montées de sève, tandis que les parties végétatives subissent le gel. »
Le gel a toujours existé à ces périodes, souligne-t-il. Mais cette année, l’intensité et la durée de ces phases de températures négatives dépassent ce que peuvent habituellement encaisser les vignes. Lors de la phase la plus aigüe, « à minuit déjà, les températures étaient négatives, et nous en sommes sortis à 8h du matin
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