Les vainqueurs sont les Gallois Richard Jones (tonte machine) et Aled Jones (tri de laine), au côté du Néo-zélandais Allan Oldfield (tonte aux forces).
Par équipe, c’est l’Ecosse (Gavin Mutch et Calum Shaw) qui remporte la tonte machine alors que la Nouvelle-Zélande, maîtresse dans la tonte de moutons, remporte avec la paire Allan Oldfield et Tony Dobbs la tonte aux forces et avec Pagan Karauria et Sheree Alabaster le tri de laine.
Les Néo-Zélandais avaient remporté en 2017, à domicile, le mondial dans la catégorie tri de laine et tonte machine, l’Afrique du Sud dans celle des forces.
Le Sud-Africain, Mayenseke Shweni, qui avait remporté les championnats du monde en 2014 et 2017 aux forces, se classe cette fois-ci deuxième.
Seules deux personnes maximum représentaient leur pays pour chaque catégorie.
Dans les notes, la vitesse mais surtout la qualité de la tonte étaient prises en compte durant ce championnat, qui se veut une vitrine du métier.
Pour cette première en France, et même en Europe continentale depuis la création du championnat en 1977, une poignée de passionnés ont relevé le défi d’organiser ce Mondial dans la petite ville du Dorat dans le centre de la France.
L’Association pour le mondial de tonte de moutons (AMTM), présidé par Christophe Riffaud, a été spécialement créée pour organiser l’événement et trouver un million d’euros de budget afin d’accueillir plus de 300 compétiteurs venus de 34 pays, du Japon à la Finlande en passant par l’Uruguay et les îles Cook.
Durant quatre jours, ils ont « déshabillé » 5.000 moutons lors de ce Mondial qui comprenait également le concours international « All Nations » et les dernières épreuves du championnat de France.
Sur les sept hectares du club de foot et des champs alentours, de nombreuses autres manifestations se sont déroulées, en marge du championnat, pour divertir les 62.000 spectateurs présents.
Le prochaine édition aura lieu en 2022 à Edimbourg en Ecosse.