M. Guillaume, ministre de l’Agriculture, a lancé les discussions en vue de la future PAC pour la période 2021-2027. Ce plan doit être achevé fin 2020. « En vue de sa transmission pour validation par la commission européenne en début d’année 2021 », indique le ministère.
Avant cela, la concertation se déroulera en deux phases. Jusqu’à fin 2019, l’État, les régions et les parties prenantes élaboreront un « diagnostic partagé ». Celui-ci décrira l’état du secteur agricole et agroalimentaire et du secteur forestier « et les besoins identifiés en matière d’accompagnement de la PAC ».
Ensuite, au premier semestre 2020, une deuxième phase se concentrera sur le choix des priorités d’action, la sélection des mesures et leurs modalités, les ressources financières allouées et les niveaux d’ambition attendus en matière de résultats pour la durée de la prochaine PAC.
Un débat public est prévu
La concertation, lors de cette seconde phase, prendra la forme, d’une part, d’un débat public mené par la commission nationale du débat public (CNDP). D’autre part, de réunions de concertation régulières avec l’ensemble des parties intéressées. Parmi elles, les organisations professionnelles, les syndicats de salariés, mais aussi des organisations de protection de l’environnement et du bien-être animal, et des représentants des consommateurs.
Didier Guillaume a souligné que « l’État et les Régions co-piloteraient » la préparation de ce plan « au titre de leurs responsabilités respectives dans la future programmation ».
Le ministre a indiqué que lors du prochain Conseil des ministres de l’agriculture de l’UE, « la France et seize autres États membres déposeraient une déclaration en faveur du maintien du financement de la PAC à son niveau actuel ».
M. Guillaume a indiqué ces derniers mois que la France n’accepterait pas que le budget de la PAC baisse davantage que le montant du retrait de l’Union européenne des Britanniques.