Née il y a trois ans de la fusion des deux fédérations des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, la fédération 640 peut se targuer d’avoir réussi ce rapprochement. «Le choix qui a été fait est le bon. Aujourd’hui, nous inscrivons notre action dans la continuité de ce qui avait été tracé par nos prédécesseurs en vue d’offrir les meilleurs services à l’ensemble de nos adhérents», s’est félicité son président, Jean-Luc Broca, en ouverture de l’assemblée générale. Cela s’est concrétisé par un projet politique fort dont l’objectif vise à être au plus près des 406 cuma de terrain et de leurs 11121 adhérents. Un enjeu crucial dans un contexte particulièrement difficile lié à des aléas climatiques, des marchés en berne mais aussi à l’influenza aviaire qui connaît actuellement un second épisode particulièrement dévastateur.
Des investissements stables malgré un contexte de crise
Malgré des difficultés tous azimuts, l’activité des cuma s’est pourtant maintenue en 2016 à un niveau de 10,7 M€, légèrement en retrait par rapport aux 11,7 M€ de 2015. Une nouvelle cuma «groupe tracteur», deux groupements d’employeurs ainsi que des regroupements de cuma ont également vu le jour. Après plus de 40 ans d’existence, la cessation d’activité de la cuma départementale fin 2016 est venue noircir ce bilan. Une blessure territoriale compensée néanmoins par la reprise de ses activités par quatre cuma dont la cuma inter-départementale Landes Pyrénées Innovation (LPI).
Dans un tel contexte, le chiffre d’affaires des cuma a enregistré une légère baisse de 3,9% le ramenant à 21 M€. Ce constat a conforté la FD 640 dans son choix de renforcer son accompagnement auprès des cuma et déployer tout un panel de services, d’actions, d’animations et de formations présentés dans le rapport d’activité 2016.