Dissolution de la frcuma Auvergne, absorption de la frcuma Rhône-Alpes: la frcuma AuRA devient la seule et unique représentante des 1700 cuma de la région administrative Auvergne-Rhône-Alpes.
Après ces différents travaux juridiques répartis sur une bonne partie de la matinée, le président de la frcuma AuRA, Daniel Petitjan, a rappelé que «tout reste encore à construire et qu’à partir de maintenant nous allons pouvoir parler d’une seule voix.» D’ici la fin de l’année, le projet politique sera présenté à l’ensemble des 12 départements. Il s’articule autour de 8 axes :
- Soutenir la vie coopérative.
- Impulser une réflexion collective, former et accompagner les hommes.
- Soutenir une économie efficiente au service des exploitations.
- Mutualiser du matériel adapté à son système.
- Accompagner les collectifs.
- Soutenir un équipement numérique au service de l’homme.
- Diversifier les services de la cuma.
- Faciliter une organisation collective et des emplois partagés.
Pleins feux sur les DiNA
Depuis le premier appel à projet, 44 DiNA ont été déposés. L’assemblée générale de la frcuma était aussi l’occasion de valoriser, par la remise de trophées, les fdcuma qui se sont le plus impliquées dans ce dispositif.
Pour le département de la Loire, qui fut le premier à déposer un DiNA, son président a rappelé que «ce dispositif était aussi l’occasion de valoriser la compétence des animateurs.»
Dans le Puy-de-Dôme, Jérôme Arnaud, président de la fdcuma, précise que «le DiNA va dans le sens de la demande des cuma, pour un accompagnement différent, adapté aux évolutions de notre agriculture.»
La fdcuma de Savoie a aussi rappelé que «ce dispositif n’est pas une procédure figée, mais un espace où tout le monde a sa place. Il peut être façonné en fonction du projet et s’adapter aux différentes problématiques.»
Pour la fdcuma du Cantal, «le DiNA est aussi un moyen de faire émerger des projets, car une cuma sans projet est une cuma sans vie.»