Après une brève présentation des coûts de revient du chantier lin pour les cuma de la région, six cuma ont témoigné et nourri les échanges. Les différents témoignages ont permis de mettre en avant l’importance de la gestion des chauffeurs.
Tout d’abord, les groupes étaient unanimes pour dire que le chauffeur a une grande influence sur la qualité du lin obtenu. Il est donc important de former les chauffeurs et de les pérenniser dans le temps. Beaucoup de cuma spécialisent des adhérents à la récolte du lin afin d’optimiser la qualité. Cette spécialisation est possible lorsque que le chantier moisson est déjà en commun, car cela tombe à la même période. Les teilleurs présents durant le forum ont également invité les chauffeurs et futurs chauffeurs à venir au teillage visualiser le rendu de leur travail afin de se perfectionner.
Stratégie d’investissement : priorité à la qualité
Chaque témoignage a montré que pour n’importe quelle stratégie d’investissement, il ne faut pas regarder uniquement le prix de revient. La culture du lin est une culture sensible au climat, il est donc important d’avoir des équipements suffisamment dimensionnés pour intervenir au bon moment.
Les teilleurs ont insisté sur le fait qu’un écart de récolte de quelques jours peut avoir des répercussions économiques de plusieurs centaines d’euros à l’hectare.
La journée s’est terminée par la visite de la cuma des Villages à quelques pas de la salle. Cette dernière réalise la récolte du lin en mutualisant les recettes dans leur assolement en commun : thématique d’ouverture pour cette journée bien remplie.
Publiée par Facebook sur Jeudi 27 août 2015