Où est le matériel? Qui pilote? Combien de temps a duré le chantier et sur quelle parcelle? Voici des questions qui reviennent souvent dans les groupes qui partagent du matériel. Les responsables de cuma veulent avoir des infos précises en vue de facturer ensuite les travaux correspondants. Dans l’Indre comme ailleurs, les responsables de cuma réunis en AG le 24 novembre à Châteauroux, sont attentifs aux solutions pour enregistrer facilement toutes ces infos. C’est pourquoi la fdcuma avait convié voici quelques années à son assemblée générale, un représentant de l’entreprise Karnott. Celui-ci avait présenté son système de boîtier d’enregistrement. Cette fois, la fdcuma avait invité Sébastien Chessé de la plate-forme 365 FarmNet.
«Nous proposons un suivi du matériel et un enregistrement dans le détail des opérations culturales: dates d’intervention, parcelles, automoteur, matériel attelé, chauffeur, parcours… » explique le responsable commercial de la plate-forme, dans le grand Sud-Ouest.
En combinant la présence d’un boîtier sur le tracteur et d’un boîtier externe sur le matériel, il est possible en effet de suivre avec exactitude chaque chantier. L’exportation des données s’effectue sous format Excel. A la place du boîtier sur le tracteur, on peut aussi de télécharger une application mobile dédiée sur smartphone. Avec un peu moins de garantie de fiabilité cependant.
365 FarmNet: 600€ d’abonnement maxi par cuma
«Quelles sont les possibilités d’usage pour les cuma ?» ont questionné les participants à l’AG. L’intervenant a pris l’exemple d’une cuma des Deux-Sèvres qui a récemment équipé son attelage tracteur-débroussailleuse pour suivre précisément les chantiers. Précisions: les boitiers, tracteur et externe, sont amovibles et paramétrables pour être installés sur différents tracteurs et outils. La cuma n’est donc pas dans l’obligation d’acheter autant de boîtiers qu’elle compte de matériels et de tracteurs d’adhérents.
La facturation est de «1 €/ha/an, avec un plafond de 600 ha» annonce le représentant de FarmNet 365. Et les prix d’achat du boîtier sur le tracteur et du boîtier externe, sont respectivement de 290 et 124€.
La bonne dose au bon endroit
En seconde partie de son intervention, Sébastien Chessé a présenté le service que l’entreprise propose en matière de modulation intra-parcellaire de doses d’engrais pour optimiser les rendements. «L’enjeu n’est pas d’économiser l’engrais mais de mieux le répartir, à la clé on peut espérer un grain de rendement de 3 à 5 qx/ha» prédit Sébastien Chessé.
Cette modulation se base sur des cartes satellitaires qui détectent les différences colorimétriques de végétation. Ensuite, des cartes d’application sont créées. Elles sont transférables via une clé USB sur le terminal Isobus de l’épandeur. Ce service est facturé 0,37€/ha.
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