Cet examen chiffré s’est déroulé à partir des résultats observés dans les réseaux d’élevage et le témoignage d’Ubald Chenou. Emma Sanne de l’institut de l’Elevage, Louis-Marie Cailleau de la Chambre Régionale d’Agriculture, Sylvie Denis, de la Chambre de Corrèze, ont passé à la loupe chaque poste de charges en intégrant dans leur approche, les stratégies globales des exploitations au regard notamment de leurs niveaux d’intensification et de leurs exigences en main d’œuvre.
Michel Petit de Coop de France Limousin, a complété ces interventions en présentant la méthode des « coûts objectifs de mécanisation » qui permet aux agriculteurs de situer leurs coûts de mécanisation en comparaison d’exploitations semblables en taille et en types de production. Puis, Laurent Aymard de la Chambre de Dordogne, a suggéré dans sa présentation quelques voies d’adaptation porteuses d’économie en temps : regroupement des vêlages, baisse de la fréquence de distribution des rations, vidéosurveillance.
Enfin, les Cuma de Seilhac, la Béraude et de Ligneyrac ont témoigné de leur expérience concluante en termes de baisse des coûts de mécanisation et de temps de travail : mise en place d’un groupe fenaison, création d’emploi partagé et prestation complète, avènement d’itinéraires culturaux simplifiés.